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En Haïti, le partage d’images de cadavres est devenu monnaie courante, atteignant des sommets où l’humanisme semble totalement absent. Des corps mutilés, des vidéos choquantes, des cadavres criblés de balles sont partagés sans retenue, parfois accompagnés d’avertissements pour les âmes sensibles.
Selon Confucius, une image vaut mille mots, mais dans le domaine journalistique, la question se pose : ai-je le droit de photographier et de partager des photos de cadavres sur les réseaux sociaux ? Comment la législation haïtienne traite-t-elle cette question ? Est-ce une infraction, un délit, voire un crime ?
Un professeur de philosophie m’a appris un jour que pour être objectif, il faut éviter de se lier émotionnellement aux faits. Il est crucial de se demander si l’intégrité et la dignité humaine peuvent être attaquées même après le décès.
Le cas de la femme de Kobe Bryant, qui a porté plainte après avoir appris la mort de son mari via des vidéos et des images, soulève des questions sur la responsabilité des médias dans de telles situations.
Le partage d’images de personnes assassinées, violées ou humiliées peut être perçu comme une double offense. Certains considèrent cela comme un moyen ironiquement loyal de rendre hommage, tandis que d’autres voient cela comme une violation flagrante de l’intimité et de la décence humaine.
Sur Internet, les images de cadavres sont devenues une pratique dépravée, frisant l’apologie des crimes de sang. Les réseaux sociaux, autrefois des plates-formes pour partager des moments de vie, sont désormais inondés d’images choquantes, alimentant la désensibilisation et la dégradation des mœurs.
Il est alarmant de constater que les smartphones, censés être “intelligents”, sont utilisés avec si peu de discernement. Des scènes d’accidents, des lieux de crime, des morgues deviennent des opportunités de capture pour des individus insensibles, perdant de vue toute décence humaine.
Récemment, des individus ont demandé l’ouverture d’un cercueil lors d’un deuil pour prendre des photos, justifiant cela par leur retard. Ce comportement est choquant et souligne la nécessité de sensibiliser sur le respect des morts.
Il est temps de mettre fin à la publication d’images de cadavres sur les réseaux sociaux. Respectons la dignité des défunts et évitons de les exposer de manière déshonorante. Le monde virtuel ne devrait pas devenir un cimetière d’images choquantes, mais plutôt un lieu de respect et de commémoration.
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